ET SI LA CRISE ÉTAIT UN CADEAU ?

Vous ne pouvez pas passer à côté : quel que soit votre niveau de détachement, de culture, de spiritualité ou de connaissance, le mot ‘crise’ ne vous a pas échappé. Alors, comment voir cette époque où tout est bouleversé ? Comme une transition heureuse vers autre chose ? et quel serait alors cet ‘autre chose’ ?

C’est ce que je vais tâcher d’exposer dans ces quelques paragraphes, et vous comprendrez aussi quelles sont les conclusions qui m’ont convaincu de baisser catégoriquement le prix de mes formations pour les ouvrir résolument au plus grand nombre…

UNE ÉPOQUE DE GRANDS BOULEVERSEMENTS

Crise financière, immobilière, écologique, politique, économique, existentielle ; ce mot est assorti de tous les qualificatifs. Le fait est qu’il est bien présent à nos oreilles. Très souvent, les médias nous parlent de séisme, de tremblement de terre, de catastrophe, de bombe, d’éruption volcanique et autres qualificatifs dès qu’une annonce vient s’ajouter à la désormais pathétique série des événements malheureux…

Alors, comment regarder tout ceci ? De quelle manière l’observer, l’interpréter ? Et comment orienter consciemment notre regard vers le beau et générer une vie personnelle tournée non pas vers la frustration, mais vers le bonheur ???

PLAISIR OU BONHEUR

Nous avons globalement deux façons de regarder notre monde :

• soit nous adhérerons à ce que l’on nous a dit depuis notre enfance et restons conditionnés par l’extérieur. Notre vie ressemble alors à de l’enfermement – j’ai ma maison, ma voiture, mon travail, mon conjoint et j’achète tous les beaux produits que me propose la société / la « matrice » pour me connecter de façon compulsive au plaisir éphémère de la consommation, mais je n’en sors pas et j’évite de regarder ailleurs…
• Soit nous prenons de recul parce que nous aspirons à une vie qui nous ressemble. Nous décidons alors de changer notre façon de voir, nos comportements – je fais connaissance avec moi-même pour transformer ma vie et accéder non plus au plaisir éphémère, mais au bonheur profond et durable…

Parce que la ‘question’ se situe véritablement à ce niveau-là.

Toutes les organisations qui nous gouvernent nous font croire que notre bonheur dépend des éléments extérieurs et qu’elles seules peuvent les gérer – diminuer le chômage, favoriser la croissance, assurer la sécurité, réguler les conflits, juger les méchants et nous protéger des dérives sectaires, des dangers des médecines parallèles ou de ces dangereux anarchistes qui s’opposent à l’ordre établi ou aux sommets internationaux…

Dès lors, il me paraît tout à fait normal que nous assistions aux montées des intégrismes de tout genre ou des nationalismes ! En période de grands bouleversements, l’inconnu fait peur et le retour aux mouvements conservateurs semble être une solution ‘confortable’ – fermeture à l’autre (l’étranger), surprotection de nos biens, de notre santé, nos proches, nos salaires et retraites – et tout autre mouvement qui tient plus de la rétraction que de l’épanouissement…

INTÉRIORITÉ OU EXTÉRIORITÉ ?

Alors que faire, si nous ne sommes confrontés à l’extérieur qu’à des événements qui entraînent frustration, peur, colère ou déception ?

Et si l’invitation que la vie nous fait était plutôt d’aller chercher non pas des plaisirs furtifs à l’extérieur, mais de nous tourner vers notre intériorité pour y découvrir un bonheur qui surpasse toutes les ivresses fugaces ?

À force de chercher le délice à travers l’extérieur – notre amoureux(se), nos enfants, nos objets, notre maison ou nos assurances, nous n’aboutissons qu’à des relations de dépendances qui provoquent tristesse et déconvenue dès que le lien s’abime… et nous replions sur nous-mêmes…

En étant tributaires de ces éléments de plaisir qui ne dépendent pas de nous, nous nous heurtons à l’échec, parce que nous sommes dans une dynamique de possession et d’obtention qui n’aboutit que très rarement à la réussite…

Ces fiascos à répétition entraînent nos comportements « B.A.R.J.O. » :

• nous Banissons nos frustrations et problèmes, dans le déni de les reconnaître,
• nous Agressons ou Accusons les autres, la société, les politiques, l’Europe…
• nous Râlons ou Ronchonnons sans arrêt,
• nous Justifions nos non- tentatives ou non-réussites de changement,
• nos comportements en deviennent Obsessionnels parce que nous sommes focalisés sur ce qui ne marche pas…

DÉVELOPPEMENT PERSONNEL OU CONNAISSANCE DE SOI ?

Là encore, certains se tournent vers le « développement personnel » pour passer ces caps difficiles et je constate – ainsi que beaucoup d’autres thérapeutes – que ce « développement personnel » ne fait souvent qu’activer le « surmoi spirituel », comme une invitation à se contraindre à des exercices quotidiens « qu’il faut » se répéter encore et encore sous peine de retomber dans les travers de la bassesse humaine… « MOI ? J’élève MON niveau de conscience !… » « et je suis dans le déni de la Vie » pourraient rajouter certains s’ils n’appliquaient pas le ‘B’ de B.A.R.J.O. …

Et si « développer sa personne » n’était en toile de fond qu’une invitation dia-bolique (séparatrice) de l’ego ?

Pour ma part, je préfère nettement la notion de « Connaissance de soi ».

C’est en nous connaissant nous-mêmes que nous pouvons acquérir une véritable capacité d’adaptation et nous libérer de cette dépendance au bon vouloir extérieur…

Par la connaissance de soi, il s’agit de toucher l’insaisissable en nous en lieu et place de saisir tout ce qui se touche dans notre environnement : l’autre, le salaire, un bonus, une prime, un cadeau, une opportunité…

Contrairement à ce que prônent les organisations qui nous dictent les règles, la vérité, le salut ou la réussite ne passent pas par l’extérieur.

Nous ne contactons l’apogée de notre véritable nature qu’en partant à la découverte de qui nous sommes et ce faisant, nous nous re-centrons, nous nous alignons avec les véritables aspirations de notre âme.

En nous connectant avec ce qui ne peut se nommer, nous touchons la jouissance, le septième ciel ou quelque chose du genre, toute tentative de mot n’étant en fait qu’une mentalisation de ce bonheur inexprimable vécu à travers l’éveil… C’est infiniment plus jubilatoire que ce que les mots peuvent exprimer …

POURQUOI CONTINUONS-NOUS D’ADHÉRER À LA MATRICE ?

C’est parce qu’il est difficile d’exprimer ce vécu de réalisation et de félicité qui accompagne l’éveil que la plupart d’entre nous sont incapables de l’imaginer…

Alors, les plaisirs promis par la matrice sont bien plus racoleurs que le bonheur profond dont nous parlent ceux qu’elle désigne comme « utopistes, rêvasseurs, déconnectés de la « vraie réalité » ou dangereux gourous qui nous entraînent dans leur emprise… »

Tous les moyens sont bons pour que la pieuvre machiavélique – que plus personne ne dirige – nous précipite vers le chaos véritable, le désastre, séisme, cataclysme, choc, tremblement de terre ou je ne sais quel terme que les médias seraient alors incapables d’employer puisqu’ils n’existeraient plus…

Soyez rassurés, je crois en l’humain et en sa capacité d’évolution, sinon je ne serais pas là à rédiger ce billet !

Mais qui alimente cette pieuvre ? Nous… Avec toute notre candeur et notre crédulité, parce que tout simplement, personne ne nous a dit qu’il y avait une extase ailleurs que dans le plaisir instinctif et archaïque…

Préférons-nous la sexualité bestiale ou la béatitude tantrique ? Avons-nous d’ailleurs simplement essayé de faire l’amour en totale présence ? Avons nous déjà tenté de déguster, marcher ou regarder la vie en focalisant toute notre attention sur ces actes que la routine du quotidien nous fait considérer comme désespérément banals ?

Se rapprocher du présent conduit à une seule et unique conclusion : c’est dans cette extraction du temps, je dirais même de l’espace-temps, que nous touchons la partie la plus merveilleuse de nous, et c’est dans ce lieu indicible que les plaisirs de la chair revêtent un caractère unique qui touche au divin… (sculpture de Isabelle Jeandot)

QUEL EST NOTRE POUVOIR D’AGIR SUR LA SITUATION ?

S’il n’y avait qu’une seule ‘bonne parole’, il serait tentant de prendre notre bâton de pèlerin de prêcher, évangéliser, convertir, haranguer, moraliser, et nous serions alors semblable à ces représentants des organisations qui savent mieux que nous ce qui est bon pour nous…

Nous aurions le droit de réduire les sauvages à l’état d’esclave au nom d’un dieu ou de tuer irrémédiablement les infidèles… Tout serait permis puisque ce serait pour la bonne cause ! « LA seule est unique cause qui est VRAIE »…

Je ne fais là que parodier ce qui se passe depuis toujours… « Tu adhères ou tu meurs » pourrait être la devise de ces missionnaires ou fanatiques mus par je ne sais quelle folie…

Le ‘hic’ provient du fait qu’il n’y a pas une seule et unique ‘bonne parole, pas non plus qu’une ‘vraie vérité’, puisque nous avons chacun de nous notre vérité propre et que nous voyons le monde / la matrice, avec le filtre de nos certitudes…

Il ne s’agit plus alors de partir à la conquête de peuples ignorants, mais de permettre à ceux qui sont aveuglés par la matrice de prendre conscience de leur potentiel intérieur…

Dieu sait s’il y a de nombreux messages, à travers les livres, les films, les musiques ou encore les événements de la vie… Dieu sait aussi à quel point nous pouvons en avoir croisé des centaines sans jamais les remarquer …

Alors, notre rôle à chacun d’entre nous, c’est de donner des signes, que ce soit par notre attitude, notre posture face au monde, notre discours, notre art et tout ce que l’être humain est capable de créer de beau…

Si chacun de nous ne s’occupe que de favoriser le beau et de ne plus regarder ce que nous propose la « matrice », le monde prend une tout autre dimension en quelques instants…

Connaissez-vous par exemple le journal des bonnes nouvelles ? Il s’agit là ni plus ni moins qu’une de ces multiples invitations à regarder ailleurs et amener le beau dans notre vie…

Soyons chacun d’entre nous résolument tournées vers le beau et co-créons ainsi avec toutes nos capacités un monde multifacette ou l’amour inconditionnel prend le relai…

« Utopie ! » crieront les aveugles ; « Commençons ! » répondront les éveillés…

CE QUE J’AI DÉCIDÉ DE CHANGER…

Alors, à mon humble niveau et parce que je me sens aussi responsable de ce qui peut arriver à mon monde, il y a bien longtemps que j’ai pris mon bâton de pèlerin, quitte à passer au début pour un doux illuminé aux yeux de certains membres de ma famille… La conviction qu’il y a un ‘ailleurs’ m’habitait au plus haut point suite à mon expérience d’éveil et je reconnais maintenant le discours excessif quelle avait entraîné…

Aujourd’hui, du fait de la tribune enfantée par un énorme travail sur ce qui me passionne, je me sens responsable de mes paroles et de mes actes… Alors, comment favoriser la prise de conscience chez l’être humain sans pour autant induire « une seule et unique réponse » qui conduirait au dogme ?

À travers les ateliers et formations que je crée et anime, je m’attache à faire vivre au participant des expériences reliées à son quotidien et lui permettre ainsi de se rendre compte – de lui-même – qu’il peut regarder lui aussi vers cet ‘ailleurs’. Les prises de conscience qui adviennent sont ma plus belle récompense et provoquent en moi des émotions bien perceptibles…

Mais cette posture n’est pas suffisante !

Il y a quelques jours, j’ai compris que je devais aller plus loin dans la diffusion des techniques de connaissance de soi que je ne maîtrise pas trop mal…

Et plus loin, cela signifie m’adapter radicalement à cette crise dont je vous parlais au début et permettre au plus grand nombre et quoi qu’il advienne d’accéder à des outils qui ne sont pas réservés aux ‘élites’…

Alors j’ai « cassé les prix », comme nous dirait la propagande souvent abusive d’une grande surface ! J’ai opté délibérément pour une solution qui me permet de proposer au plus grand nombre un accès à des formations innovantes qui, et c’est tant mieux – déclenchent de belles prises de conscience – premiers pas essentiels vers la connaissance de soi.

En voici les 3 axes :

1/ Je co-anime avec Armelle Épineau un stage résidentiel nommé « OBSERVATEUR ET PLEINE CONSCIENCE » et nous avons d’un élan commun décidé d’en baisser le prix de 950 € à 600 € pour les 6 jours…

2/ J’ai créé une formation en ligne nommée « DEVENEZ L’AUTEUR DE VOTRE REALITE », formation sur 7 niveaux en 7 mois qui intègre nombre de vidéos et autres outils pédagogiques sophistiqués… Et j’ai décidé d’en ouvrir l’accès à partir de 99€ pour les demandeurs d’emploi et moins de 250€ pour les personnes non-imposables…

3/ Qui plus est – et ce n’est qu’un début – les Marocains résidant sur le sol marocain peuvent y accéder pour 67€, et j’espère de tout cœur que d’autres pays défavorisés d’Afrique du Nord ou Sub-Saharienne pourront eux aussi intégrer ces outils et véritablement décider de leur vie.

4/ J’ai pour projet de créer un forum d’échange des Auteurs de leur réalité et co-créateurs d’un monde meilleur, forum sur lequel se trouveront aussi les documents, vidéos, ebooks et autres qui m’ont le plus marqué ou que mes proches me conseillent…

Il me faut juste un peu de temps, mais c’est vers cela que je me tourne avec une détermination tranquille et forte…

Ainsi, j’ai le sentiment d’apporter ma pierre à ce Nouveau Monde sans tomber dans l’idéologie dogmatique ou le sermonnage…

ALORS? POUR CONCLURE…

Mon vœu le plus cher est que nous soyons tous autant que nous sommes les co-créateurs de ce monde meilleur auquel nous aspirons…

Puissent ces quelques lignes vous inspirer et vous encourager à devenir vous aussi une personne inspirante, bienveillante et accueillante…

Merci de m’avoir lu jusqu’au bout…

Olivier Masselot

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