Article paru dans Néosanté du mois de décembre 2011 –· http://www.neosante.eu/

Comment reprendre en main notre propre réalité, retrouver notre sérénité, nous reconnecter à notre puissance créatrice sans jamais tomber dans les travers d’une bataille perpétuelle, d’un combat sans fin pour obtenir une petite place au soleil ? Comment rester alignés, conscients à chaque instant, et reconnaitre toutes les provocations extérieures qui nous plongent si fréquemment dans le stress et la fragilité ? Elaboré sur les observations de la Physique Quantique, Transurfing (en Russe : ‘Surfer à travers la réalité’) apporte une réponse concrète ainsi que des outils applicables au quotidien. Voyons de quoi il en découle…

Transurfing est un modèle de réalisation individuelle – bestseller mondial écrit et élaboré par le physicien quantique russe Vadim Zeland il a 7 ans. J’aime particulièrement insister sur la simplicité de ce modèle. Il repose sur un mot : observateur. Dans les expériences qu’il a mené pour démontrer que Einstein se trompait, Louis de Broglie a pu constater que selon son intention – c’est à dire selon ce qu’il voulait précisément observer, le résultat d’une même expérience variait radicalement. L’interprétation de Copenhague, la Gnose de Princeton et plus récemment les travaux d’Alain Aspect, ont corroboré ce principe que pourtant bien des scientifiques conservateurs refusent d’envisager ni même, simplement, d’expérimenter… Je vous recommande vivement les DVD de Jean-Jacques Crévecoeur sur la physique Quantique si vous souhaitez en savoir plus…

En partant de ce point de vue et du fait que nos pensées sont énergie, nous pouvons déduire que ce sont elles qui influent sur la matière. Une des métaphores employée par Vadim Zeland nous invite à nous imaginer marcher dans une forêt, la nuit, avec une lampe frontale. Tout est noir, mais seule la zone qu’éclaire la lampe devient réelle. La forêt dans la nuit, c’est l’espace des variantes, c’est à dire le champ énergétique d’information – la matrice à partir de laquelle se crée notre réalité matérielle. Vadim la compare à un supermarché, ou nous n’avons qu’à faire le choix de ce nous voulons, avec une seule règle ; ne pas rejeter ce qui s’y trouve. Imaginez-vous dans une galerie d’exposition, en train de faire un scandale sur une oeuvre qui vous répugne, et vous pouvez imaginer les conséquences – musclées… En fait, vous n’avez qu’à changer de salle, point.

Transurfing nous propose d’adopter consciemment la position d’observateur – observateur de notre ressenti (traduction corporelle de nos émotions et de notre intuition) et observateur de nos rôles dans la vie (demandeur, offensé ou guerrier). C’est de cette façon que nous pouvons apporter une réponse – et non une réaction émotionnelle – à tous les événements que la vie nous envoie. Une façon en fait, d’appliquer le libre arbitre pour donner un sens positif à tout ce qui se passe –  »en quoi ces événements me permettent de progresser, de grandir, et surtout, quels sont les éléments qui sont à l’origine de ce qui m’arrive aujourd’hui ? » Car c’est ainsi… En considérant que le monde est notre miroir, Transurfing nous apporte des éléments concrets sur ce qui perturbe notre réalité, sur ce qui nous empêche d’obtenir ce que nous désirons réellement.

Tout commence par la notion d’équilibre. Dans la nature, tout est équilibre ; équilibre dynamique, puisque tout mouvement tend vers l’équilibre. Dès qu’un déséquilibre apparaît – ce que Vadim, avec son langage de physicien nomme potentiel en excès – la nature fait tout pour rétablir l’équilibre avec des forces d’équilibrage, comme par exemple le vent qui équilibre la pression atmosphérique, ou les tremblements de terre en ce qui concerne la pression tectonique. Comme vous pouvez le constater, les forces d’équilibrages peuvent être extrêmement violentes. Continuons.

Pour la nature, un être humain n’a pas plus d’importance qu’un lingot d’or ou qu’un brin d’herbe. C’est l’homme qui attribue ces valeurs. En repartant du principe que notre pensée est énergie, dès que nous attribuons trop d’importance à quoi que ce soit – un défaut, une relation, un objet, une situation – nous créons alors un potentiel en excès qui déclenche le vent des forces d’équilibrage, et nous recevons alors un coup dans le nez qui n’a pour but que de rétablir l’équilibre :  »calme toi avec ton importance ! »… Les forces d’équilibrages nous projettent contre ce dont nous ne voulons pas, ou nous privent de ce que nous voulons.

Cette importance que nous accordons à quoi que ce soit, est inéluctablement un stresseur en puissance, et c’est là qu’intervient un autre élément clé dans la mise en pratique de Transurfing : le ressenti. Ce ressenti intuitif vient de l’âme, et je ne peux m’empêcher de faire un parallèle avec la partie pré-frontale de notre cerveau, telle que l’envisage Jacques Fradin dans son modèle de l’Approche NeuroCognitive et Comportementale. Tout comme le préfrontal, l’âme est le siège de l’intuition, de la créativité et de la sérénité ; elle sait ce qui est bon pour nous, puisqu’elle a accès aux informations contenues dans l’espace des variantes.

L’esprit, que je compare au ‘néolimbique’ de l’ANC, est notre parfait serviteur dans ce monde matériel, mais n’a pas accès à ces informations. Par contre, par soucis de nous protéger, il cherche à tout contrôler et refuse, lorsqu’il se trouve face à l’inconnu ou à la complexité, de se mettre à l’écoute de l’âme, qui va alors nous envoyer un signal physique (le ressenti du stress) pour nous prévenir que l’esprit a mis de l’importance dans une situation et que cette importance n’est pas adéquate à cette situation.

En nous mettons en position d’observateur, nous devenons alors capableS de reconnaître les signes physiques du désaccord entre l’âme et l’esprit – gorge nouée, pincement au ventre, inconfort. Nous pouvons descendre de la scène et nous observer en train de jouer au jeu de la vie, observer là où nous avons mis de l’importance et diminuer consciemment cette importance pour rétablir l’équilibre dans notre vie.

L’importance peut être interne quand elle est dirigée vers soi (fierté, vanité, culpabilité, honte) ou externe lorsqu’elle est dirigée vers une personne, un objet, une situation. En plus de créer un potentiel en excès, l’importance génère un autre inconvénient majeur, surtout dans le monde dans lequel nous vivons : c’est un appât idéal pour les balanciers.

Qu’est-ce qu’un balancier ? En voici la définition : Quand plusieurs personnes pensent dans une même direction, elles créent un balancier, une structure énergétique qui se matérialise peu à peu dans la réalité. Un exemple ? Un groupe de personnes qui décident de fonder un parti politique. Elles collent des affiches, organisent des meetings, invitent les personnes intéressées à deveniradhérent du parti / balancier. Le balancier grandit peu à peu dans la réalité en se nourrissant de l’énergie positive et volontaire que lui donnent ses adhérents. Ceux-ci en retour, reçoivent une récompense ; satisfaction, salaire, sécurité, reconnaissance, ou autre…

Or, sur le plan énergétique, il n’y a pas de polarité ; il y a de l’énergie, et c’est tout. Le balancier peut donc se nourrir de l’énergie émotionnelle, négative en général, émise par les pensées des opposants au balanciers, puisque comme vous le savez, la pensée est de l’énergie.

Considérons maintenant notre monde. Nous vivons dans un monde de balanciers. Toute structure ou organisation – commerciale, bénévole, gouvernementale, administrative, médiatique, familiale, religieuse ou autre – est un balancier, puisqu’elle existe parce qu’elle reçoit de l’énergie de ses adhérents ou de ses opposants. Sans eux, le balancier meurt, un peu comme un club de football, sans joueur ni spectateur…

Le balancier va tout faire pour recevoir un maximum d’énergie, positive comme négative, dans le seul et unique but de grandir. Et pour ce faire, il va utiliser l’importance. Il va nous faire réagir par rapport à nos peurs, nos valeurs, nos aversions, nos passions, nos besoins, bref, à tout ce qui est important pour nous. Nous vivons dans un monde de balanciers en lutte les uns contre les autres, et qui n’ont pour but que de grandir au détriment de l’individu, ce qui aboutit au paroxysme que nous connaissons aujourd’hui…

Prenons quelques exemples. Les balanciers pharmaceutiques diabolisent les virus et bactérie pour vendre vaccins et médicaments. Les balanciers médiatiques utilisent toutes les cordes émotionnelles pour nous divertir – ce qui étymologiquement signifie nous détourner de l’essentiel ; les balanciers financiers nous font croire que l’argent est rare pour endetter individus et états ; les balanciers étatiques jouent sur la peur de l’étranger pour nous envoyer en guerre, les balanciers nucléaires et pétroliers dissimulent l’énergie libre et non polluante découverte par Nicolas Tesla en 1930, pour nous la vendre à prix d’or, etc… Tous ces actes se font au détriment de l’individu, de la collectivité, et de la planète…

Comment vous sentez-vous en lisant ce paragraphe ? Passif ? En colère ? Revendicateur ? Transurfing identifie trois rôles déterminants dans la création de notre réalité : le demandeur se laisse ballotter comme un bateau en papier sur les vagues, l’offensé se plaint et se considère victime de tout, et le guerrier, pour qui la vie n’est qu’une bataille incessante pour obtenir quelque chose. Chacun de ces rôles crée une réalité : le demandeur n’a jamais rien, l’offensé, de plus en plus de griefs, et le guerrier, de plus en plus d’obstacles…

Face à ces rôles, Transurfing recommande la position de l’observateur, seul moyen de coordonner l’intention, c’est à dire, pour utiliser une image, la ‘fréquence’ de nos pensées qui crée notre réalité en s’accordant à des secteurs de l’espace des variantes. Dans ce secteur, il peut y avoir tout ce que je veux, ou son contraire… Tout dépend de la direction de NOTRE intention, dont nous n’avons le plus souvent pas conscience…

Pour coordonner l’intention, encore faut-il avoir identifié un but. La plupart d’entre nous savons pertinemment ce dont nous ne voulons pas, et levons les yeux au ciel si l’on nous demande ce que nous voulons vraiment – à moins de sortir spontanément un des nombreux clichés proposés par les balanciers : gagner au loto, me shampouiner dans une cascade au milieu de la forêt vierge entouré de jolies filles – ou d’hommes – et m’offrir un bolide, ou tout ce que je vous laisse imaginer, qui tient plus du domaine de l’addiction à la consommation que de la véritable réalisation individuelle.

Une fois le but choisi – rappelez-vous, vous avez le choix dans le supermarché de l’espace des variantes – nous pouvons alors y mettre notre intention. Il y a deux types d’intention : interne ouexterne. L’intention interne est l’énergie physique que nous mettons en oeuvre pour modifier notre réalité dans le monde matériel. Il s’agit des pas concrets que nous faisons pour nous déplacer vers notre but. L’intention externe, c’est la force dirigée vers la réalité vivante, ce sont les synchronicités qui s’offrent à nous lors de notre cheminement vers le but.

Selon Transurfing, l’intention externe est déterminée selon la nature de notre pensée, c’est à dire la résultante de notre âme et de notre esprit. Les deux sont nécessaires pour nous déplacer vers notre but, dans l’espace des variantes. Si l’âme désire quelque chose, mais que l’esprit lui refuse, l’un et l’autre sont contrariés et créent une réalité pleine de contrariétés. Dans le cas opposé, lorsque l’esprit est d’accord avec l’âme, l’intention externe crée la réalité, ce qui signifie que vous cessez de vous considérer séparé du monde extérieur. Une rencontre, une situation, des ‘hasards’ heureux qui vont permettre à l’individu d’avancer avec plus de fluidité vers son but.

C.G. Jung, dans ses recherches sur la synchronicité, ne s’est-il pas posé la question de savoir si les événements sont formés par la pensée, ou si les pensées ne sont qu’une forme de prémonition des événements ?

Du point de vue de Transurfing, les deux réponses sont valables. L’âme a accès aux données qui se trouvent dans le champ d’information, qui peuvent ensuite être interprétés par l’esprit. À son tour, l’esprit forme des pensées qui, en présence de l’unité de l’âme et de l’esprit, peuvent se manifester dans la réalité matérielle. Ces principes constituent la base du modèle Transurfing.

Dès lors, quel est le processus pour créer sa réalité, pour surfer sur la vague de succès ?

1: Identifier un désir, un désir profond, un rêve d’enfant ou d’adolescent mis dans un placard, une passion que vous avez depuis toujours envie de vivre, et qui peut devenir votre but.

2: Faire le choix. Quels moyens allez-vous mettre en oeuvre pour vous diriger vers ce but ? A ce stade, le ressenti est le meilleur guide pour poser le bon choix. Ecoutez votre corps au moment de prendre un décision, et vous saurez si celle-ci est bonne ou pas…

3: Etre attentif aux signes. Une parole, un publicité dans la rue, ou je ne sais quelle ‘hasard’ qui va vous confirmer que vous avez fait le bon choix… Si par contre vous rencontrez beaucoup d’obstacles, posez-vous la question de savoir si vous êtes sur le bon chemin, ou si le but est bien le vôtre…

4: Y mettre votre intention – votre détermination à avoir et à agir. Quelle est votre intention lorsque vous allez acheter un magazine ? De revenir avec, vous n’avez aucun doute là dessus… C’est là l’exemple d’une intention forte qui dépasse les ‘croyances’.

5: Sortir de votre zone de confort.  »C’est facile de rester dans cette vie, pas si confortable et intéressante que cela, mais dans laquelle je n’ai pas de mauvaise surprise »… Comment allez-vous faire l’expérience euphorisante du parachute si vous ne sautez pas dans le vide ?

6: Le remplacement des bases. Vous commencez à percevoir des changements, et c’est à ce moment là que les balanciers vont essayer de vous ramener au point de départ « Mais enfin, je te l’avais bien dit, tu n’y arrivera pas, sois raisonnable enfin ! » Soyez particulièrement attentif à ne pas mettre d’importance et à maintenir votre intention.

7: La réalisation. Vous obtenez les résultats souhaités, les synchronicités arrivent. A cette étape, soyez particulièrement attentif à avoir de la gratitude envers votre entourage, parce qu’en vous attribuant tous les mérites, vous risquez alors de créer un potentiel en excès, et de redescendre immédiatement de la vague de succès…

J’espère vous avoir suffisamment éclairé sur le modèle Transurfing à travers ces quelques paragraphes. Tout ceci peut vous sembler assez improbable – c’est l’esprit qui ne veut pas y croire. Vadim Zeland propose d’essayer, tout simplement… Vous serez le meilleur expérimentateur pour vous faire vos propres conclusions. N’oubliez pas une chose essentielle : en célébrant votre vie, vous coordonnez votre intention vers ce qu’il y a de plus beau, et forcément, vous recevez le meilleur ; le monde est votre miroir…

Et je souhaite finir cet article par les mots de l’auteur à propos de son modèle : « « Transurfing n’est ni un dogme ni le dernier arrêt sur le chemin de la vérité. On ne doit pas considérer une idée comme étant la vérité absolue. Nous ne pouvons qu’examiner les modèles et les récurrences. La vérité est toujours quelque part très proche, mais où exactement ? Personne ne le sait. »

Au plaisir de voir en vous les maîtres rayonnants de votre réalité.

Olivier Masselot

Article paru dans Néosanté du mois de décembre 2011 –  http://www.neosante.eu/